Nos étudiants s’investissent dans la préservation du fleuve Garonne

16 mai 2023

Les étudiants du campus de Bordeaux de l’école de condé ont pris part à un Hackathon organisé par la Société d’assainissement de Bordeaux Métropole. Objectif ? Protéger la Garonne en travaillant avec des étudiants d’autres spécialités.

4 écoles participantes et deux jours de travail acharné… Le Hackathon organisé par la Sabom, qui s’est tenu dans les locaux de l’école de condé, a réuni des étudiants d’horizons différents afin de favoriser le travail collectif dans le cadre de leur campagne « La Garonne commence ici ». Y ont pris part Bordeaux Sciences Agro, un Master en management et développement durable du groupe des Grandes écoles des métiers d’avenir (Gema), l’École nationale supérieure en environnement, géo-ressources et ingénierie du développement durable (ENSEGID) ainsi que des Mastères de l’école de condé.

Sensibiliser la population étudiante aux problématiques environnementales

A l’origine de ce Hackathon ? La Sabom, société dédiée aux contrats d’assainissement de la Métropole de Bordeaux, délégation de service public et filiale de Veolia. « Nous gérons le service de traitement des eaux usées de la Métropole et la gestion des eaux pluviales, en exploitant notamment 6 stations d’épuration et 4 000 km de réseaux. Nous avons décidé de faire ce Hackathon sur la Garonne car ce fleuve est le réceptacle de toutes les eaux usagées traitées de la métropole et des eaux pluviales aussi. Nous avons un vrai travail de pédagogie et de sensibilisation auprès des usagers de notre service pour expliquer comment cela fonctionne et tout ce qui peut, avec des comportements éco-citoyens, faire que cela fonctionne encore mieux. » explique Anne Delfaud, Responsable communication de la Sabom.

Organiser un Hackathon était le moyen parfait pour toucher la population étudiante, la sensibiliser à ces thématiques et faire émerger des idées innovantes. « Le cahier des charges était de créer un projet documenté qui permette de rêver à des idées qui pourraient se développer dans les années à venir en s’appuyant néanmoins sur des réalités techniques d’aujourd’hui. Chaque projet devait comporter plusieurs volets : un volet technique, environnemental, pédagogique (de sensibilisation) et de RSE » détaille Anne Delfaud.

Faire travailler ensemble différentes spécialités

Les équipes étaient constituées d’étudiants de chaque école afin de leur faire appréhender la réalité future de leurs professions. 4 équipes pluridisciplinaires ont ainsi travaillé sur la thématique de « La Garonne, un milieu fragile à protéger » tandis que 4 autres se sont penchées sur « La Garonne, une ressource à valoriser ». Dans la catégorie « La Garonne, un milieu fragile à protéger », c’est un projet d’îlots flottants accueillant des plantes dépolluantes pour absorber les polluants qui a été retenu. Tandis que pour « La Garonne, une ressource à valoriser », priorité a été donnée à un projet dédié à la récupération des sédiments contenus dans le bouchon vaseux s’accumulant dans la Garonne pour les valoriser en engrais et en compost. « L’idée était que les étudiants apprennent à travailler ensemble alors qu’ils n’ont pas les mêmes codes de travail, les mêmes contenus pédagogiques, qu’ils apprennent à se connaitre et connaître les compétences de l’autre. J’ai été bluffée par la richesse des projets, la cohésion des groupes et l’esprit de synthèse à la fois dans la prise en compte de la demande et la restitution » s’enthousiasme Anne Renollet, Directrice du campus bordelais de l’école de condé.

La qualité du travail des étudiants a été saluée par la Sabom. « L’organiser au sein de l’école de condé a vraiment appelé à la créativité. Tous les étudiants ont fourni un travail incroyable. Ceux de l’école de condé ont permis la mise en forme, le design des projets et la réalisation des présentations avec un niveau vraiment qualitatif, tandis que les autres étudiants apportaient un aspect économique ou environnemental. Ce Hackathon a permis de faire travailler ensemble des étudiants d’horizons différents et leur faire prendre conscience qu’ils peuvent s’appuyer sur les compétences des uns et des autres. » confirme Anne Delfaud.

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