Témoignage étudiant : “J’ai fait mon stage à l’étranger en Mastère 1”

31 mars 2023

Découvre les témoignages de six étudiants partis en stage à l’étranger en Mastère 1.

L’école de condé a mis en place un stage obligatoire à l’étranger durant son année de Mastère 1. L’idée de ce stage ? Acquérir une expérience internationale et développer son réseau. Voici les témoignages de 6 étudiants sur cette parenthèse professionnelle qui a vraiment compté dans leur vie ! N’hésite pas à y piocher des astuces pour trouver ton stage international !

Diane Boudard (Mastère Architecture d’intérieur et scénographie du luxe)

« Je suis partie à Dallas aux Etats-Unis du 15 avril au 15 septembre de mon année de Mastère 1. J’avais commencé à rechercher mon stage dès le mois de juin de mon année de Bachelor 3, j’ai postulé dans différents types d’agences et plusieurs pays. J’ai principalement fait des candidatures spontanées, je me rendais sur les sites internet des agences, je les contactais par email, Instagram, Linkedln et aussi via le site Houzz et c’est d’ailleurs par ce biais-là que ça a abouti. Je n’avais aucune réponse au départ… Jusqu’au mois d’octobre où j’ai finalement eu le retour de l’agence que j’ai intégrée. Le processus de demande de Visa a été vraiment long donc il faut vraiment s’y prendre à l’avance pour être sûr.e de pouvoir partir ! Je trouve que ce stage international est indispensable ! Ca m’a tellement formée et rendue hyper autonome, ça m’a permis de découvrir une nouvelle culture et d’autres méthodes de travail ».

Marina Steneck (Mastère Architecture d’intérieur et Scénographie du Luxe)

« J’ai fait mon stage de Mastère 1 à Los Angeles. J’avais commencé mes recherches de stages dès le mois d’août à la fin de mon Bachelor car je savais que j’allais vite être débordée par le travail à l’école. J’ai toujours voulu aller à Los Angeles donc j’ai envoyé une cinquantaine de demandes aux agences d’architecture dans le luxe là-bas. J’ai adapté, à chaque fois, ma lettre de motivation et j’avais deux lettres de recommandation, une d’un de mes professeurs à l’école de condé et l’autre d’un maître de stage. Sur les 50 demandes, j’ai eu deux réponses dont une qui était la bonne… Ce qui a été difficile, c’était l’obtention du Visa pour les Etats-Unis, j’ai commencé les démarches en novembre, et j’ai eu mon Visa fin mars…

Durant mon stage, j’ai été confrontée à une équipe totalement différente de ce qu’on peut avoir en France, avec 8 personnes de nationalités différentes dont ma patronne qui était islandaise. J’ai beaucoup appris au niveau de la technique notamment la 2D car j’ai pu faire des plans et proposer des aménagements, ce qui était vraiment complémentaire de mes deux précédents stages où j’avais essentiellement fait du suivi de chantier.

Ce stage à l’étranger m’a autonomisée, je me suis retrouvée du jour au lendemain seule à 9 000 km, cela m’a apporté beaucoup de maturité et ça a évidemment amélioré mon niveau d’anglais. Cette expérience a débouché sur une offre d’emploi puisque je continue en Mastère 2 à travailler pour cette agence tous les lundis et il est déjà prévu que je retourne dans leur agence pendant un an ou deux à la fin de mes études. »

Raphaël Flipo (Mastère Design Produit et Mobilier)

« J’ai fait mon stage à Rotterdam aux Pays Bas, j’ai eu le contact grâce à un de mes professeurs qui avait fait son stage là-bas quelques années auparavant. Le stage consistait en la mise en place d’une exposition sur l’éco-responsabilité et l’impact de l’homme sur la nature. C’était un stage entre le design d’objet et la scénographie. Mon conseil pour trouver un stage est vraiment d’en parler autour de soi et notamment aux étudiants qui sont déjà partis. Pour moi, ce stage, c’était la meilleure façon d’apprendre l’anglais. Au départ bien sûr, je n’étais pas très à l’aise, mais j’étais tellement dans le rush que je n’ai pas eu d’autre choix que de parler anglais et de me lancer, sortir de ma zone de confort. J’ai eu une Bourse Erasmus tout en étant rémunéré pour mon stage donc ça m’a permis de financer ma vie sur place. »

Valentin Courtois (Mastère Design Produit et Mobilier)

« Je suis parti aussi à Rotterdam et c’est un des stages les plus formateurs que j’ai eu l’occasion de faire. Pour le trouver, j’ai regardé tous les artistes designers sur Instagram et je les ai contactés. J’ai finalement fait mon stage dans un studio d’artistes qui fait des plantes d’intérieur en feutrine, j’y ai développé de nouvelles collections de plantes pour eux. J’ai également travaillé sur un projet pour Louis Vuitton autour d’une scénographie imaginée pour la marque par India Mahdavi, j’étais même leur interlocuteur direct ! Ce stage m’a d’abord permis d’apprendre à coudre, l’anglais évidemment, et d’expérimenter la vision du design des Pays-Bas où la limite entre l’artiste et le designer est ultra fine. »

Amaury Hardre (Mastère Design Global, recherche et innovation)

 « J’ai fait mon stage à Amsterdam chez un couple de designers. J’ai trouvé facilement en deux mois en postulant dans de nombreux pays européens. J’ai trouvé cette expérience vraiment enrichissante car cela permet de se confronter à d’autres façons de voir les choses, se retrouver dans un endroit où on ne connait personne, même pas la langue… »

Chloé Lescanne (Mastère Design Global, recherche et innovation)

« J’ai fait mon stage à Bali quand j’étais en Mastère 1 car j’avais envie de voir comment l’architecture fonctionnait en Asie. Pour trouver les entreprises, j’ai fait mes recherches sur LinkedIn, j’ai pris les premières qui ressortaient et j’ai regardé leur rayonnement, le nombre d’abonnés, et leurs projets. J’ai trouvé rapidement un stage en m’y prenant en janvier. Pour préparer mes entretiens et corriger mon CV, j’ai eu de l’aide d’un de mes professeurs à l’école de condé, ils sont vraiment ouverts quand on leur demande des conseils donc il ne faut pas hésiter. Cela n’a pas été facile de m’intégrer lors de mon stage à Bali mais ça m’a permis de relativiser beaucoup de choses, sur la communication avec les autres, la barrière de la langue, la culture, la manière de penser et de réfléchir. Ça m’a permis de prendre du recul, et techniquement bien sûr, ça m’a permis d’apprendre et d’évoluer. ».