LIPP
Le geste esthétique comme une prise de position, un acte politique
Dans une société où l’uniformité est loi, où l’autorité régit jusqu’à l’apparence, naît une génération qui refuse de se fondre dans le décor. Cette collection puise son essence dans un monde autoritaire, où chaque geste esthétique devient une prise de position, un acte politique.
LIPP répond à un futur fasciste où les corps sont contrôlés, les goûts normalisés, la créativité bridée. Face à cette oppression, une jeunesse engagée se soulève non pas par la violence, mais par la réappropriation du beau. Ici, le style devient langage, la parure devient insoumission.
Chaque pièce est pensée comme une arme douce, un éclat de lumière dans un monde gris, une élégance volontairement excessive, un cri silencieux. Les matières se confrontent : tissus bruts, structures rigides empruntées à l’uniforme, entremêlés de textures plus sensuelles, presque baroques. Les silhouettes jouent entre contrôle et libération, entre cadre militaire et déconstruction poétique.