Ce travail emprunte à l’art théâtral la règle des trois unités.
Ce travail interroge la photographie comme une pratique réfléchie aboutissant à une forme d’écriture minimale, en lien avec une qualité d’espace et de temps. Le jeu de l’ombre et de la lumière fait réponse au jeu du vide et du plein de la matière, à l’origine de toute architecture.
Ce projet, situé dans mon environnement quotidien, s’est déroulé sur un long temps, par choix d’une approche lente et sélective.
Il prend pour objet les lumières rares et leurs transcriptions sérielles sur des surfaces aux proportions précises de 4 x 5, horizontales pour les intérieurs et verticales pour les extérieurs.
Il emprunte à l’art théâtral la règle des trois unités. Les deux règles du théâtre classique, unité de lieu et de temps, et l’unité d’action tirée du théâtre de Bertolt Brecht :la distanciation.
Elle actualise et interroge les conventions de la photographie comme représentation fidèle du réel pour la situer comme image du réel à forte valeur poétique et onirique.
